Le choix de l’écriture architecturale proposée pour ce projet tient à la prise en compte de plusieurs facteurs : le choix d’une écriture intemporelle par une composition de façades aux références plutôt classiques, traitements spécifiques du rapport au sol, du corps principal et du couronnement du bâtiment. Ces préoccupations sont liées au constat d’un retour sur la ville de choix de compositions urbaines et architecturales apaisées, s’appuyant sur le meilleur du patrimoine local. La cité de la plaine, classée et protégée, située un peu plus haut le long du tramway sur la RD 906 en est un exemple avec des exercices de rénovation urbaine en accord avec le patrimoine architectural existant tant sur le plan de l’organisation du bâti, de son échelle que du choix des matériaux dominants.
Cette approche nous a guidé quant au choix de la terre cuite en peau extérieure pour qualifier ce nouveau bâtiment. L’association métal et brique, pour un bâtiment à vocation d’activité économique est une référence évidente à la forte présence de bâtiments publics ou industriels dans cette partie de la couronne parisienne.

Le programme d’aménagement du site n'étant pas connu, notre nouveau bâtiment devra s'y associer sans heurt. C’est tout le paradoxe que de devoir s’adapter à un futur bien que bénéficiant de l’antériorité de la réalisation. Créer une adresse nouvelle, imprimer un point de repère dans la ville sans en heurter le futur, tel est l’un des enjeux de ce projet sur le plan de l’insertion urbaine.